Où Se Faire Traiter Par Phagothérapie

LA PHAGOTHERAPIE EN GEORGIE

Si on cherche où se faire traiter par phagothérapie, la Géorgie sera la première destination que l’on trouvera! En effet, la Géorgie pratique la phagothérapie depuis 1923, soit 100 ans d’expérience. Félix d’Hérelle, découvreur français de la phagothérapie est parti à Tbilissi en Géorgie en 1920. Il y a alors créé l’institut mondial de la phagothérapie. L’Europe et l’Amérique du nord ont arrêté d’utiliser la phagothérapie à l’arrivée de la seconde guerre mondiale et l’avènement des antibiotiques.

La Géorgie, quant à elle, n’a jamais arrêté de la pratiquer. L’occident a même interdit la phagothérapie vers 1980, la Géorgie a alors toujours continué. La Géorgie se trouve aujourd’hui comme étant le pays au monde ayant la plus grande expérience. Ses médecins ont la meilleure formation. La banque de phages des Géorgiens est une des plus grandes au monde si ce n’est la plus grande.

En Géorgie, vous trouverez un spécialiste en phagothérapie pour chaque type de pathologie. Des urologues, pneumologues, chirurgiens, Orl, dentistes, dermatologues, pédiatres, gastro entérologues, etc. qui sauront vous soigner avec des phages. Cependant, il faut aller au bon endroit selon la pathologie : en clinique pour les ostéites, chez un dentiste spécialisé pour les infections dentaires et gingivites, à l’institut Eliava pour les autres types d’infection (Pulmonaire, urinaire, dermatologique, ..)

Pour connaître les différents endroits et tarifs pour un traitement par phagothérapie en Géorgie, consulter la page " "Combien coûte un traitement par phagothérapie".
Ou Se Faire Traiter Par Phagotherapie

LA PHAGOTHERAPIE EN FRANCE

Autorisée jusqu'en 1980, la phagothérapie a disparu des cycles de formation des médecins et biologistes français (et stimulant). C'est ainsi que les phages ont également disparu des étagères des pharmacies.

Un regain d'intérêt du à l'antibiorésistance croissante prend de l'ampleur. Le docteur Dublanchet et le Docteur Patey ont été les fers de lance. Ils ont traité de façon non officielle quelques patients rares et chanceux avec beaucoup de succès. Le Docteur Alain DUBLANCHET a écrit un livre de référence qui est le fruit de ses recherches et pratiques sur la phagothérapie. Le livre s'intitule : « La phagothérapie : des virus pour combattre des infections».

La société française Pherecides Pharma produit des phages mais sur seulement quelques bactéries. Ces phages ont été utilisés dans l'étude clinique Phagoburn. Cette étude clinique portait sur les infections par pseudomonas des grands brûlés. Malheureusement, Pherecydes Pharma n'a pas réussi à obtenir des résultats probants, n'ayant pas utilisé les phages de la même façon que les Géorgiens. En effet, Pherecydes Pharma a utilisé des solutions à très faibles concentrations de phages. 100 à 1000 phages par flacon pour Pherecydes, quand les Géorgiens utilisent une concentration à 100 000 à 10 000 000 de phages par flacon.

Un professeur de l'hôpital de la Croix-Rousse à Lyon a traité environ 30 à 40 patients ayant contracté des infections ostéo-articulaires avec des phages. Ceci sur une période de trois à quatre ans. Il ne s'agit que d'autorisations temporaires d'utilisations (ATU) ou d'utilisations compassionnelles. Il ne peut malheureusement obtenir que quelques rares autorisations temporaires. Par conséquent, il ne peut pas traiter tous les patients qui le sollicitent. Cela reste toutefois une piste à tenter lorsqu'on cherche où se faire traiter par phagothérapie .

Interrogations sur l'Hôpital de la Croix- Rousse

Nous restons surpris que ce chirurgien qui défende la phagothérapie, qui doive la refuser à la plupart des patients qui le sollicitent, leur déconseille d'aller en Géorgie. Très étonnamment, il soutient que les phages géorgiens peuvent être dangereux. Penser que la Géorgie, qui traite des centaines de patients du monde entier tous les ans, oserait utiliser des phages de mauvaise qualité est une insulte au pays et à leurs médecins. Aucun mort suite à un traitement par phagothérapie n'est à déplorer en Géorgie. Aucun patient de quelques pays que ce soit n'a jamais émis la moindre plainte ni signalé d'effets secondaires.Il est dommage de dissuader des patients français de venir sauver leur membre ou leur vie sous de faux prétextes émis seulement par une seule personne dans le monde, sans doute par jalousie.

Un patient atteint d'un staphylocoque doré est allé voir ce professeur. Il lui a demandé de le traiter avec des phages puisqu'il savait qu'il avait déjà fait. Le professeur qui ne peut avoir que quelques autorisations temporaires et qui ne peut pas traiter tous les patients lui a répondu que « la phagothérapie n'est utile que dans le traitement des infections sur les prothèses » (sic !). Ce patient s'est donc fait amputé danser son service ! Malheureusement, la blessure de son moignon était toujours infectée par le staphylocoque doré. Il lui a fallu venir en Géorgie pour être proprement traité par phagothérapie et en être définitivement débarrassé. Si ce professeur avait été plus sage et plus éclairé, la jambe de ce patient aurait sans doute pu être sauvée !

LA PHAGOTHERAPIE EN POLOGNE

Un centre de recherches en phagothérapie existe de longue date en Pologne. Il fait de nombreuses recherches et publie régulièrement ses résultats. Il semble qu’ils ne traitent que de très rares patients à titre expérimental, voire compassionnels. En effet, la Pologne fait partie de l’Europe. La phagothérapie ne peut alors toujours pas, selon les normes européennes des médicaments, être approuvée comme moyen thérapeutique. En effet, les phages ne rentrent pas dans les cases administratives qui leur permettraient d’être considérés comme des médicaments. La Pologne ne fait donc pas partie des destinations où se faire traiter par phagothérapie à ce jour.

LA PHAGOTHERAPIE EN BELGIQUE

L’Hôpital militaire de la Reine Astrid produit quelques phages et traite quelques patients par phagothérapie. Malheureusement, ils ne disposent pas d’une très grande variété de phages et ne sont en mesure de traiter que 3 bactéries : Staphylococcus aureus, Pseudomonas aeruginosa, et Acinetobacter baumannii. Ils n’ont traité que 15 patients en 2019, tous en situation d’urgence. Leur capacité de production semble pour l’instant quantitativement très insuffisante.