Claude est un patient qui est allé se faire traiter par phagothérapie en Géorgie pour une infection au staphylocoque doré.
Il a souhaité publier son témoignage que nous retransmettons tel quel et qui reste sous sa responsabilité.
Retour d’expérience sur la phagothérapie en Géorgie
Mon histoire
2017
Un passage rapide à l’hôpital pour une intervention anodine, une plaie légèrement infectée….
Tout se déroule bien, mais apparait rapidement : forte fièvre, plaie suppurante. La prise de sang révèle une infection bactérienne….aucune cicatrisation.
Contre toute attente, les Antibiotiques n’agissent pas. Rien ne fonctionne, les médecins sont désemparés car ils n’ont aucune solution alternative.
Ce scénario n’est pas de la fiction. Cela arrive de plus en plus en France et s’accentuera encore.
Les hôpitaux n’ont pas la possibilité de me soigner, de me guérir
2018
Le 4/4/2018, ma jambe droite est gangrénée et l’amputation tibiale inévitable
Après l’amputation, nouveau problème : le moignon ne cicatrise pas et cela va durer toute l’année. Le scénario de 2017 est en train de se reproduire, et se profile une nouvelle amputation « au-dessus du genou droit ».
Les bilans sanguins révélaient toujours une infection bactérienne (bacilles multi-résistants BMR de type « AUREUS et EPIDERMIDIS »
Alors que mon état s’aggravait avec un pronostic vital compromis, j’ai appris l’existence d’une solution alternative en Géorgie (ex soviétique) au sein d’une clinique à TBIILISSI.
J’ai rapidement pris contact avec l’association « se soigner en Géorgie » dirigée par Mr Lavit et son épouse.
2019 :
Apres de nombreuses interventions la plaie du moignon est stabilisée mais l’infection toujours présente. J’envisage alors mon départ pour la Géorgie. Il fallait organiser le voyage A/R. L’accueil à TBILISSI, au sein même de l’aéroport, le logement confortable prévu pour trois semaines du 19 juillet au 5 aout 2019.
Un chauffeur assurait mes déplacements A/R à l’hôpital, une interprète facilitait les échanges avec les médecins locaux durant les soins qui duraient environ 1h30.
Tous ces services étaient parfaitement organisés par l’équipe de Se soigner en Géorgie.
J’allais quotidiennement me faire traiter l’infection sur le moignon par le chirurgien de la clinique
De retour à mon appartement, un ami français qui m’avait accompagné assurait la logistique et l’intendance. J’absorbais une dose de PHAGE par jour.
LES PHAGES et les techniques de PHAGOTHERAPIE
Avant l’arrivée des Antibiotiques, les médecins dès 1917, utilisaient des phages pour enrayer les infections bactériennes.
Ces techniques ont été abandonnées en Occident, et utilisées uniquement en catimini, en Russie et en Géorgie
Pour sa part l’OMS autorise son utilisation uniquement à titre COMPATIONNEL.
LE PR DUBLANCHET, microbiologiste, ancien chef de service au centre Hospitalier de Villeneuve ST Georges (Val de Marne) a essayé de promouvoir le PHAGOTHERAPIE en France, mais l’OMS veillait. Les trop grands laboratoires pharmaceutiques occidentaux (Big Pharma) devaient garder la main.
Changement de doctrine et recherches actuelles
Alors que l’âge d’or des Antibiotiques s’étiole, cette technique toujours interdite, ressort de l’oubli et suscite de nouveaux espoirs.
Le Professeur Olivier Patey, infectiologue, chef de service a traité ME Caroline Lemaire a Villeneuve St Georges en 2008, la sauvant d’une amputation, après identification des germes responsables de son infection.
Ce sont bien les phages commercialises dans les pays de l’Est qui sauvent aujourd’hui de nombreuses personnes.
Ce que l’on sait en 2023
Les bactériophages sont naturellement présents dans la nature
De nombreux français désespérés de la situation se rendent en Géorgie ou tout est organisé pour traiter leurs pathologies résistantes aux Antibiotiques
Adresse mail : contact@sesoignerengeorgie.com
Les traitements par phages n’ont aucun statut légal et leur utilisation est très encadrée/pour preuve, le Pr Ferry, qui se targue de traiter des patients par phagothérapie, n’a pas voulu me traiter à la Croix Rousse Lyon, raison pour laquelle je suis parti en Géorgie en 2019.
Apres 10 jours de traitement par le Dr Georgi GOTSADZE, mon moignon s’est cicatrisé. J’attendais cela depuis 2018.Aujourdhui, je peux enfin être appareillé, et donc marcher avec une prothèse puisque le moignon est devenu sain, et n’ai jamais eu de récidive.
JE SUIS DONC GUERI GRACE A LA PHAGOTHERAPIE ET A LA GEORGIE
Les démarches actuelles
Je cite un médecin qui travaille au sein d’un service de maladies infectieuses :
« La démarche actuelle de certains laboratoires avec leurs médecins à leurs ordres, est plutôt de rechercher de nouveaux mécanismes d’action par l’antibiothérapie permettant d’engranger des profits plutôt que de s’orienter vers des thérapies nouvelles par les phages.
Ainsi il n’existe toujours pas de Phages et de phagothérapie en Occident, c’est de la vieille médecine pourtant peu onéreuse mais qui ne doit pas perturber un approvisionnement extérieur à nos laboratoires.
Heureusement de courageux médecins dont Christian Perronne assurent que dans le cas de certaines maladies nosocomiales « iatrogènes et pathogènes contractées au sein même des hôpitaux, la phagothérapie serait le remède de choix.
Merci donc à C Péronne, A Du blanchet, O Parex, A Asselineau, R Maruchitch, A Salvelairen(Tbilissi) qui ont constitué un premier maillon.
Solutions
Stop aux bidouillages, aux conflits d’intérêts, les autorisations de mise sur le marché pour une commercialisation longue à se dessiner
A quand le cadre européen en vue de l’adoption de le phagothérapie en Occident ?
Pourquoi la commission européenne a-t-elle argué que les bactériophages peuvent être règlementés au même titre que certains médicaments ?
L’intérêt avec la Géorgie est de disposer d’essais cliniques pour une phagothérapie de qualité méthodologique satisfaisante permettant de documenter l’efficacité et la sécurité d’emploi des phages.
La Géorgie permet l’apport de données à partir d’un collectif de cas bien documenté, au niveau de la qualité, de l’efficacité, des conditions de développement des phages, de leur utilisation, des exigences qualitatives pharmaceutiques.
Ainsi la phagothérapie qui est en train de se développer ré-émerge dans l’arsenal thérapeutique comme une alternative à l’antibiothérapie aux regards des situations d’impasse face à la multi résistance et à la pénurie d’antibiotiques nouveaux.
Les phages sont bel et bien des virus guérisseurs, car ils détournent la machinerie cellulaire bactérienne à leur profit. En se multipliant ils font exploser la bactérie, libérant en même temps des virions, qui s’en prennent à leur tour aux bactéries voisines, selon un phénomène qui s’autoamplifie.Il a été démontré qu’en 30 minutes la bactérie est détruite.
Conclusion
Mon déplacement en Géorgie m’a sauvé la vie, car si j’avais attendu l’avis de l’Agence Nationale de Sécurité du médicament et des Produits de Santé(ANSM) je ne serais plus de ce monde.
Je rappelle que c’est au sein de l’hôpital De La Croix Rousse que j’ai été infecté par des bactéries multi résistantes, entrainant une septicémie, puis une amputation.
Ne cherchez pas des responsables.
C’est ce même hôpital et le professeur qui y exerce et qui se targue d’utiliser les phages qui m’ont interdit l’utilisation des phages que pourtant ils utilisent ! Et ils m’ont amputé !!!.
Je ne souhaite de mal à personne, mais je ne parle pas de mon invalidité, ma perte d’autonomie, l’arrêt de mes activités professionnelles, d’une vie sacrifiée qui retentit sur mon entourage et ma famille.
Si il y a urgence à se sauver, ce n’est pas le centre de référence des infections osteo-articulaires complexes (CRIOAC) de l’Hôpital de la Croix Rousse à Lyon qui vous sauvera.
De plus aucun médecin ne vous informera sur la Géorgie et tout sera de la faute à pas de chance.
Il faut donc espérer que les Pr Ferry, Lustig, et Laurent, avec la société Pheredydes Pharma sauront utiliser à bon escient les 2,85 millions d’euros de dotation reçus en 2021.
Il serait temps de réussir car les infections nosocomiales affectent 5% des malades hospitalisés provoquant 13000 décès annuels en France.
Il y a extrême urgence à se sauver ailleurs car excessivement peu de cas compassionnels bénéficieront des phages.
C’est bien d’être impatients à explorer des pistes thérapeutiques prometteuses !
Moi j’ai choisi les trouveurs de Géorgie, plutôt que des Chercheurs cherchant sans trouver.
Signé : Claude Lavardac
Condamne à vivre depuis 2018
Fait pour servir et faire valoir ce que de droit.